Cette fois-ci  l’exposition  « déborde » de la salle d’exposition temporaire pour occuper tout le rez-de-chaussée de l’hôtel particulier abritant la collection du musée des tissus. 

La notion de parcours prend tout son sens. Le spectateur est amené à pénétrer dans différentes salles richement décorées de l’hôtel particulier. S’en suit alors une mise en scène dans chaque salle permettant le repérage du visiteur dans l’espace mais aussi par rapport au fil de l’exposition. Il a été choisi de placer une cimaise d’une hauteur légèrement supérieure à deux mètres construite devant les murs existants et traversant de salles en salles et d’une couleur identique. Le thème de l’exposition nous a amené à établir un dialogue entre les œuvres du 19ème siècle et le lieu, en le laissant s’entrevoir à certains moments.

Parallèlement, le parcours est ponctué par des objets de présentation fabriqués sur mesure en rapport avec le thème de la sous-partie de l’exposition. Ainsi le dernier objet présenté, la « Caméra obscura » placée au centre de la dernière salle d’exposition, prend la forme d’une boite noire photographique cubique de plus de 3m50 de coté, en rappel à la confrontation de ces œuvres avec le début de la photographie qui anticipera la fin des portraits tissés.

Les œuvres étant fragiles, les conditions de présentations nous contraignaient à les placer toutes et sans exception derrière une protection en plexiglas ou en verre. L’éclairage a du, lui aussi, être étudié en conséquence.

Le travail de scénographie a été mené conjointement avec un joli travail de graphisme réalisé par Dorothée Beauvais.